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WOC 2013 – Railtrip

Prévue et planifiée depuis longue date, pas question de rater la Wave Oléron Classic! Les conditions seront au rdv, c’est parti pour organiser la logistique:

Aller en train (pas trouvé de covoit’ boardbag friendly avec barres de toit), sans monter dans le TGV:

Bellevue / Montparnasse 12h28
Pas trop trop de monde dans le wagon de queue, à la verticale ça passe crème.

 

 

 

 

 

Paris / Le Mans 13h06
Tendax jusqu’à Rambouillet, plus de place dans la rame alors que le boardbag en prenait 5… Je me suis un peu cachée avec un air de « c’est pas à moi » quand les gens essayaient de passer… Passé Chartres, ça s’est bien éclairci.

 

 

 

 

 

 

Le Mans / Nantes 15h23
Au départ je devais prendre un TER à 17h, mais après l’expérience du Mans, j’ai préféré en prendre un en heure creuse.
Tellement creux qu’il devait y avoir 10 personnes à tout casser… A l’aise!

 

 

 

 

 

 

c’est pourtant vrai que ce truc est flippant

Nantes / La Rochelle 17h15

La partie la plus relax du trajet, parce que je savais exactement à quel endroit caser ce foutu cercueil sans gêner personne. Hé oui, le transport de trucs hors gabarit en Intercité, je connais. Sans compter un coup de pot énorme, l’intercité précédent avait été retardé, ce qui m’évitait 2h d’attente dans la gare – certes sympathique –  de Nantes.
Pour une fois, je suis tombé sur des pointilleux, qui en passant devant la platefrome où je m’étais un peu étalé, ont fait une annonce micro qui demandait « au propriétaire des planches à voile de se rendre en voiture 15 ».
Et de un, ma planche était devant le tier supérieur de la porte, donc gênait les personne de plus d’1m65 pour rentrer, et de deux, en voyant que j’avais laissé mon sac devant la porte d’en face de façon totalement désinvolte, j’ai appris que les voyageurs qui descendaient étaient suscpetibles de le balancer en descendant.
Calmos les mecs, on arrive à la prochaine gare dans 20 minutes…
J’ai bougé le boardbag comme il se tient sur la photo, et pendant le reste du trajet j’ai discuté avec un ramoneur qui allait à Toulouse.
La discussion a commencé avec une anecdote qui m’a fait réfléchir.
Un de ses collègue avait oublié son sac dans une gare à l’aller, vers 6h du mat’. Au retour, 10h plus tard, train retardé à cause du service déminage qui allait faire sauter un colis suspect. Le gars a pourtant bien fait comprendre que c’était son sac, sans succès.
Et pour finir, la Rochelle / Oléron 20h15 en voiture de loc!
J’ai senti le mec rassuré quand il m’a vu partir avec une portière ouverte, que je ne voyais pas à cause du bag.
Vous avez pu constater un aspect de ma personnalité, qui consiste à donner une impression d’insouciance totale, de petit-bonheur-la-chance doublé d’optimisme niais en pensant que tout va bien se passer (mais qui tend à disparaitre), tout en étant la plupart du temps absolument consciente de la situation et de ses risques inhérents. Détendue, quoi.
Le pire dans tout ça, c’est que j’ai rarissement eu de problème.

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