RDV au spot des Huttes, qu’on m’a décrit comme da spot of Oléron Island quand je postulais pour une saison à l’école de voile de coin.
Une fois trouvé l’endroit (c’est-à-dire après avoir fait demi-tour 2-3 fois pour reprendre les bonnes routes), et salué tous ceux que je connaissais, lookage du spot: c’est grand, avec des vagues qui lèvent sur deux dalles et des machins un peu massifs qui explosent au fond. Le vent est un peu mou, mais encore bien orienté.
Briefing by Jean-Math’ de Ridder qui a tendance à faire l’impasse sur les filles (pourtant au nombre world class de 8!), et lancement des heats.
Je me mets à l’eau deux heats avant le mien, histoire d’anticiper une éventuelle galère dans le shorebreak et le temps de se placer sur le spot en se prenant des boites. Et le temps de virer toutes les algues que j’ai ramassé au bord… Le vent était en train de faire quelque chose comme ça:
Autrement dit, on se retrouve avec 13 nds onshore tellement anémiques que même en pompant, je n’ai pas réussi à prendre une vague. Après 10secondes de planing, un jump, une boite, et le reste à ne pas remonter au vent, direction la plage. Je refuse de courir là-dedans!
Après avoir eu bien le temps de me refroidir en combi mouillée sous la pluie, la décision est prise de déplacer la compèt’ sur le spot des Poteaux, près du phare de Chassiron. Les connaisseurs l’ont décrit comme un spot avec 300m de plat avant d’arriver sur une barre dure à passer sans planer (voire impossible) et sans shorebreak au bord.
Une fois sur place, en entendant le doux son des galets roulés par les vagues du bord, Alerte rouge pour la Black Local! (qui s’est pris un caillou mais à terre)
C’est curieux comme le vent a pris des tours en chemin!
Je pars un heat avant le premier des girlz, où je livrerai une bataille acharnée bien qu’inégale contre Marie Gicquel, alias l’hawaïenne, Nathalie Cottard du Morbihan croisée à la Torche et Laura Morin d’Oléron, que je connaissais de la précédente édition de la WOC. J’avais fini 3e, mais dernière.
Grosse pression devant le shorebreak assez gérable, il faut le dire, et départ en 15 secondes chrono comme si j’y risquais ma vie.
Au taquet en 5.2!. Dans le heat en lui-même, je n’ai rien fait de transcendant à part des high jumps et un saut où je me suis dit en plein milieu « On va tenter un back quand même »! Ce qui a donné quelque chose de super chelou:
J’ai pris une vague pas très grosse mais où j’ai pu caser quelques rollers. C’était le cheveu de liliputien qui a fait la différence dans les scores, j’ai fini 3e du heat!
En gros, Laura et moi on restaient dans les petites vagues mignonettes devant, et Nathalie et marie sont allées jouer au fond dans 2m (la mousse blanche au fond de la photo). J’ai tenté de passer la barre 2 fois, la 1ere c’est passé mais je n’ai pas chopé de vague au retour, et la 2e fois glouglou.
Pendant le 2e heat des filles, le vent a pris 4-5 nds, histoire de corser les choses. On a eu du pot 😐
Reste de la journée free session au milieu de la zone de course comme j’aime, en 4.7 trop toilée pour tester le twin Quatro maquillé en RRD twinser 74 de Max. Ce machin pèse vraiment un âne mort comparé à la Black Local. Les ailerons sont dentelés, le pad se décolle, elle a des rèp un peu partout, MAIS Max n’a pas réussi à le casser en deux, donc j’ai de la marge. C’est vraiment un critère de qualité très fiable ^^
Il m’avait dit la même chose pour son wish carbone auquel il manque maintenant la moitié du grip, pour l’instant RAS.
J’ai pas mal nagé au fond, discipline dont j’ai à présent une grande maîtrise, et j’ai découvert les bonheurs du twin: CA TOURNE QUOI!!!!!! REVOLUCION!!!! J’aurai pris une masse de 2m en surf, je ne suis pas encore habitué à surfer cette taille donc perfectible.
Pliage sous la pluie en récupérant un harnais perdu dans l’herbe, retour maison, douche, et direction le bar de La Suite pour une soirée très, très animée: