L’équipe Sport Intelligence a eu droit à une visite du patron qui venait voir comment se déroulait l’épreuve pour chacun.
Seb Bonhomme a passé les 8e de finale mais pas les quarts, il ira quand même scorer dans la poule de classement. Il faut avouer que les conditions sont loin d’être faciles et que la bataille chez les hommes est féroce. Le gratin du fun français est présent et chacun entend s’imposer!
Cela n’empêche pas les deux gars de l’équipe de se montrer particulièrement soudés dans cette épreuve:
Troisième manche:
Le mistral fait un peu des siennes, parfois il baisse en prenant du nord, parfois il monte en revenant NO. J’hésite à prendre la 6.3 et je préfère garder la 5.2 quand Julien Maurel qui revient de sa manche me dit qu’il était limite en 7.0.
Pour le départ j’étais moins dedans et les autres filles l’étaient plus, plus compliqué de se dégager de la flotte Là encore je sauve les meubles en finissant 5e derrière Marion Dusart, le trio de tête avait un bon wagon d’avance en plus d’elle. Pas très satisfaite, mais connaissant mes points faibles je ne suis pas non plus surprise, et ça rentre dans l’objectif top 5!
Interlude pédagogique:
vent qui tourne, planche qui s’envole… Mon ISonic 125 a fini dans la 8.6 de Jocelyn de Souza, sans housse d’aileron et dans le panneau central s’il-vous-plaît.
Bim. Boulette number one… Lui qui partait aux Açores pour le championnat IFCA dans deux semaines, il était content! Plus qu’à appeler l’assurance pour voir comment on va s’arranger, l’importateur n’aurait plus de 8.6 en stock pour le dépanner non plus.
Quatrième manche:
Celle-là, je m’en rapellerai longtemps! Le vent a vraiment baissé, retour à la plage en catastrophe pour aller chercher 6.3 et lui mettre le wish de la 5.2. J’aurai même pu prendre la 7.0 gréée intégralement, en 6.3 ça le faisait aussi. Le passage voile de vague-4 cambers était un peu déconcertant ^^
Départ bof, tout le monde s’était ressaisi. Chute à la première bouée, du monde passe devant et sur l’avant-dernier bord j’essaie de rattraper mon retard en faisant l’intérieur à Marion Dusart. Sauf qu’Alizée se trouvait en bout de course, j’avais très mal calculé ma première prise de risque au jibe en compèt’. Je suis arrivée trop vite pour pouvoir réagir en cassant la courbe ou en jetant le matos et la planche a fini dans les mollets de la pauvre Alizée qui rattrapait doucement son classement. Heureusement elle n’était pas encore les pieds dans les straps, ça lui a probablement évité une jambe cassée…
En rentrant à la plage après l’avoir aidé à monter dans le bateau comité, j’avais juste envie de disparaître de la surface de la terre. Après la voile de Jocelyn, c’était too much!
Fin de journée en demi-teinte, les résultats sont là mais les autres évènements de la journée me sont restés en travers de la gorge. Rien de cassé pour Alizée heureusement, et les jours suivants laissaient présager peu d’action sur l’eau. Ce sont les risques de la course, les risques du sport, essaient de me rassurer les uns et les autres. Ouais mais pas glop…