#cestbeaulamanche

La semaine dernière, déjà! je préférais une petite escapade dans le Cotentin au Mondial du Vent. Annoncé plutôt comme le Mondial de la Pétole avec des prévisions en berne alors que les vents d’Est allaient balayer la Manche, j’ai fait le choix des mauvais élèves en renonçant à cette épreuve pour profiter un peu de ma famille, et éventuellement naviguer. Pas de chance, la tram’ ne m’a pas attendue et j’ai raté trois belles manches de speed ainsi que l’occasion de faire un podium avec deux filles inscrites en windsurf (lol). Speed et vague même combat?

A Koncept Place

Des regrets mais l’envie de faire une pause a été plus forte, les compèt’ s’enchaînant tous les week-end ou presque depuis fin mars sans compter les heures de boulot à côté. C’était également l’occasion de se pencher sur les réglages matos que j’aurai découverts pendant l’épreuve à laquelle je n’étais pas du tout préparée, touriste inside ^^ La Koncept a été revue aux petits oignons, vous savez le truc qui pique, et je vous prépare mon petit retour de test dans la nouvelle rubrique éponyme.

Les Dunes de Biville

Mardi 19 avril direction le Cotentin Ouest pour aller récupérer le SUP de Tom défioncé à Sciotot dans des circonstances douteuses. Kriss Custom a fait un si bon travail de peinture que la répa est indétectable, les 160 euros demandés sont mérités. En sortant de son rutilant atelier on s’aperçoit que le vent souffle plus qu’annoncé… Ca mérite bien une petite enquête du côté de Vauville!

Finalement on fait le pari de rester dans les dunes de Biville où le vent semblait plus établi. Petit échauffement spécial ramassage de corps étrangers sur le chemin de la plage… Il n’y a qu’à se baisser pour ramasser du plastique, affolant!

Le spot deviendra vite difficile avec la marée montante et le vent trop irrégulier au bord, mauvais choix! Un petit 30nds en vmax assez inattendu malgré tout avec la 5.4 et la 105, flatitude maximale. Soto le local de l’étape aura privilégié les spots en fonction des marées, la combinaison gagnante de mardi-mercredi s’est révélée être Collignon-Vauville plutôt que Biville-Collignon! En même temps, pour des parisiens c’était dur de résister à ça:

La Rade de Cherbourg , terrain de jeu des amoureux du vent!

Finalement malgré des relevés peu engageants (11nds moyens) Collignon aura offert à notre ami Soto la petite session afterwork qui nous manque à Paris. Petit resto à la Cale pour achever la journée en beauté avec une cure d’iode 🙂
Le lendemain nous prendront notre revanche avec le spot à nous tous seuls! Dommage d’avoir raté la marée haute, c’est le moment le plus spectaculaire où l’on navigue sous l’écume des vagues qui se fracassent au ras de la digue. Avec une contrainte horaire nous obligeant à rentrer tôt sur Paris pas question malheureusement d’aller nous frotter à Vauville! En apprenant plus tard que ça naviguait en 5.5 de slalom, j’aurai de toute eu du mal à exploiter les conditions avec la Koncept 5.4 alors qu’à Collignon c’était la surface parfaite en 90L.
Qu’à cela ne tienne, la rade nous aura abreuvé de son lot d’eau turquoise et transparente, du ballet des voiliers, du spectacle de sa forteresse inébranlable lavée et polie par la Manche, de sa beauté façonnée par la main de l’homme.

Windsurfers Paradise

Chaque fois que je quitte cet endroit les yeux (rouges) remplis des couleurs du sable et de la mer, je ne rêve que d’y retourner et de prolonger le séjour dans cette péninsule encore sauvage qui recèle tant d’histoires oubliées et d’endroits inconnus. La légende du Trou du Baligan découverte en feuilletant par hasard quelques pages dans le bar de Siouville ont suffit pour ajouter la dimension mystique du paysage qui manquait à mon imagination. Le Cotentin est fait de hasards, de surprises et d’aventures pour qui sait garder l’oeil grand ouvert à l’affût d’un autre instant magnifique…